
« Les difficultés doivent pousser à l’action et non décourager. L’esprit de l’homme se renforcera par le conflit », nous dit William Ellery Channing.
William Ellery Channing, né à Newport, et mort en 1842 à Bennington est un pasteur et auteur américain (Wikipédia) qui a écrit de nombreux livres.
Nos difficultés
Nos vies sont traversées par de multiples difficultés de tailles et de natures variées : discordes familiales, mésententes et tensions dans les relations de travail, disputes amoureuses et conjugales, relations difficiles entre parents et enfants, tensions sourdes et contentieux entre voisins, etc. Bref, les difficultés font partie de notre quotidien et peuvent se muer ou non en conflits.
Mettre des mots sur les maux pousse à l’action
Lorsque les difficultés surviennent, il sera prudent d’y faire face en s’interrogeant sur les causes, en questionnant les émotions et les sentiments qui ont surgi dans ces moments-là. Les réponses à ces questions nous permettrons de mettre des mots sur les maux.
La peur nous susurrera l’imminence d’un danger ; en entendant notre peur, nous en devenons conscients et nous pouvons nous préparer à l’action c’est-à-dire recevoir le danger ou l’éviter en personne avertie, négocier, etc. La colère nous montrera notre excès d’énergie, notre besoin subséquent de s’en décharger pour nous inviter à une action, celle de nous libérer de ce qui nous pèse ou nous trouble.
L’action renforce notre esprit
Ces actions sur nous-mêmes peuvent nous permettre de désamorcer les conflits. En outre, en remarquant chez notre partenaire ou chez notre interlocuteur certaines réactions, nous pourrions déjà décrypter la nature des difficultés en gestation puis anticiper.
Ce travail que nous ferons sur les causes des difficultés, sur nos émotions et nos sentiments vont nous élever et renforcer notre esprit.
En quelques petits mots, je vous ai livré mon opinion sur la phrase de William Ellery Channing.
Je n’ai pas tout dit, vous vous en doutez bien. Je l’aurais voulu que je n’aurais pas pu s’agissant d’une publication « digitale ».
Alors, si vous avez des questions à poser, vous pouvez m’envoyer un message, ci-dessous. Vous pouvez aussi commenter à loisir, ci-dessous. Je vous répondrai avec plaisir.
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Cotonou, le 30 septembre 2017
Elvire VIGNON, Avocate honoraire, Arbitre et Médiatrice