Le pardon, ce geste qui enrichit celui qui l’offre et donne de l’assurance à celui qui le reçoit

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Mt 18, 21-35. Évangile du dimanche 17 septembre 2017.

Les personnages : Jésus et ses disciples dont Pierre.

Le contexte : cette péricope est insérée dans un chapitre qui relate les instructions de Jésus aux disciples dans leur vie commune. En fait, Jésus prépare son départ.

Il instruit le disciple d’avoir un esprit d’enfant (18, 1-4), d’être par ailleurs un modèle de sainteté pour les enfants (18, 5-10) et d’avoir le souci constant de consolider la communauté des disciples (18, 15-35). La consolidation de la communauté se fait en ramenant par le bon chemin, les disciples qui s’éloignent de la communauté (18, 12-14) ou qui la mettent à mal (18, 15-18).  La communauté se consolide aussi par le ressourcement spirituel en commun (18, 19-20), ressourcement qui facilite la démarche du pardon (18, 21-35). Nous voilà ainsi au cœur du sujet de méditation que propose l’Église catholique, en ce jour.

Miséricorde
Image de Jésus ; deux scènes de pardon ; un visage contrit

Les paroles :

Matthieu 18, 21-22 : « Alors Pierre s’approchant de lui : « Seigneur, dit-il, si mon frère pèche contre moi, combien de fois lui pardonnerai-je ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? » Jésus lui dit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois ».

Matthieu 18, 32-33 : « Alors le maître l’appela et lui dit : Serviteur méchant, je t’avais remis toute ta dette, parce que tu m’en avais supplié. Ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? »

Pierre a conscience de l’importance du pardon, c’est ce qui justifie sa question. Souvenons-nous que pardonner à son prochain est la condition pour recevoir le pardon de Dieu (« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé »). Je prends la réponse de Jésus comme une invitation à pardonner sans limite.

Quant au serviteur pardonné qui lui, ne pardonne pas, je crois qu’il n’a pas compris la valeur du pardon, et n’a pas reçu comme un cadeau le pardon qui lui a été offert. Ce pardon n’est pas tombé sur une terre fertile.

Alors pour moi, la question est de savoir comment je peux devenir une terre fertile. Certainement, en m’entraînant à pardonner sans limite, comme je souhaite qu’il soit fait pour moi.

Savez-vous qu’il est déjà arrivé qu’une médiation prenne fin avec succès simplement parce que l’une des parties, au cours des échanges, a soudain compris que son partenaire était plutôt blessé par son comportement et que la demande pécuniaire n’était en fait qu’un paravent ? Il a juste suffi d’un pardon sincère.

Colloque : Seigneur Jésus, apprends-moi à pardonner sans limite et me rendre ainsi digne de mieux recevoir le pardon de mes offenses et me préparer au face-à-face avec le Père.

Si vous avez des questions à poser, vous pouvez m’envoyer un message, ci-dessous. Vous pouvez aussi commenter à loisir, ci-dessous. Je vous répondrai avec plaisir.

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Cotonou, le 16 septembre 2017

Elvire VIGNON, Avocate honoraire, Arbitre et Médiatrice

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