Lundi 26 février, en fin de soirée, alors que je m’engageais dans la clôture de ma journée de travail, survint une coupure de courant électrique. J’ai poursuivi mes activités un petit moment encore avant de me rendre compte de l’absence des signes habituels d’une coupure générale. J’ai réalisé alors que la coupure ne concernait que mes bureaux. J’ai donc procédé aux vérifications d’usage sur les compteurs. Rien à signaler. J’en ai déduit que la défaillance provenait du réseau électrique.
J’ai téléphoné au service de dépannage de SBEE (Société béninoise d’Énergie électrique). « Allô, …, en quoi puis-je vous être utile ? ». Je rêve ou quoi ? Avant cet épisode, il y a quelques toutes petites années, il m’avait été donné d’appeler SBEE deux fois, et jamais à la première tentative, je n’avais eu d’interlocuteur au bout du fil de ce service de dépannage. Et quand enfin, il s’en trouvait un, il ne montrait guère d’empressement à se rendre utile, il vous faisait des promesses sans lendemain …
Je ne rêvais pas. Car déjà, ce monsieur disponible se faisait expliquer mes difficultés, voulait savoir si le compteur n’avait pas « sauté », etc. Numéro de police, adresse, tout fut donné. « Une équipe vous rejoindra dans 30 minutes ». Il était 18 h 49 mn. À 19 h 23 mn, une équipe de deux personnes était sur les lieux. 34 minutes. Qui dit mieux ? Félicitations. Les autres fois, j’avais dû envoyer les chercher, à mes frais, après de longues heures de vaine attente.
Et la lumière fut, vers 22 heures. Félicitations même si nous avions dû leur servir d’assistants car ils étaient seulement deux techniciens à grimper sur trois poteaux, à courir aux compteurs de quatre maisons, etc.
Félicitations même si leur équipement doit être amélioré car ils n’avaient pour tout moyen de déplacement qu’une seule moto et, pour toute lumière de travail que celle que leur procuraient leurs téléphones portables coincés entre leurs dents alors qu’ils grimpaient aux poteaux…
Dans quel sens, en définitive, m’étais-je interrogée, dans une publication sur ce blog. Voilà une action allant dans le bon sens.
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Cotonou, le 03 mars 2018
Elvire VIGNON, Avocate honoraire, Arbitre et Médiatrice
Centre EV Arbitrage & Médiation, Cotonou, Bénin