J’ai lu un article publié le 17 septembre 2019 sur Twitter par Matin Libre et intitulé « Perspectives économiques du Bénin Pour 2019-2020 : La BCEAO et L’APBEF Bénin relèvent une bonne croissance des indicateurs ». Cet article rapportait des propos du président de l’ APBEF Bénin, Lazare Noulékou, comme suit :
« Nous avons abordé les préoccupations de la profession. À travers ces préoccupations nous avons annoncé les dysfonctionnements au niveau des décisions devant les tribunaux et on a exploré les pistes de solutions en recommandant un renforcement des capacités de la magistrature… ».
Mesdames et Messieurs les responsables des banques, je vous suggère d’ajouter aux actions judiciaires que vous connaissez si bien déjà, des voies complémentaires pour régler les litiges auxquels vous faites face. Ces voies sont notamment l’arbitrage et la médiation. Vous y trouverez beaucoup de bénéfices en terme de délais, de coûts, d’énergie, de stabilité, etc. Lisez plutôt L’arbitrage et la médiation : durée déterminée, coûts connus et prévisibles. Après quelques expériences, vous pourriez nous proposer un bilan plus large pour ces « dysfonctionnements au niveau des décisions » qui vous préoccupent tant.
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Cotonou, le 18 septembre 2019
Elvire VIGNON, Arbitre et Médiateure, Avocate honoraire
Centre EV Arbitrage & Médiation, Cotonou, Bénin
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