« Et il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le quatrième jour. »

« Dieu dit : » Qu’il y ait des luminaires dans le firmament du ciel pour séparer le jour et la nuit ; qu’ils soient des signes, qu’ils marquent les époques, les jours et les années, et qu’ils servent de luminaires dans le firmament du ciel pour éclairer la terre. » Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans le firmament du ciel pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière et les ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le quatrième jour. » (Genèse 1:14-19).
Notre quatrième jour de travail à nous, au Bénin, c’est jeudi. En fɔngbè, jeudi est dit nyɔnuzangbè. La fille qui naît jeudi reçoit Àyàbá comme prénom et le garçon, Kɔoví.
(FADAÏRO Dominique, Parlons Fon, L’Harmattan, 2001)
Le Soleil et la Lune (conte tiré de https://www.iletaitunehistoire.com/genres/contes-legendes/lire/le-soleil-et-la-lune-biblidcon_081)
« Le Soleil un jour dit à la Lune : « Ma chère amie, nous avons beaucoup trop d’enfants, qui nous causent bien du tourment, mangeons-les.
« Je suis de votre avis, répondit la Lune, mais ce serait trop horrible de manger ses propres enfants. Envoyez-moi chaque jour un des vôtres, et je vous ferai servir, en retour, un des miens. »
« Le Soleil accepta et la Lune reçut dès le lendemain un des fils de son ami. Elle n’y toucha pas, mais l’arrosant d’une nouvelle sauce, le renvoya au Soleil qui, sans se méfier et croyant qu’il s’agissait d’un enfant de la Lune, le mangea.
« Ainsi firent-ils tous les jours… Et le Soleil perdit tous ses enfants. La Lune, par contre, conserva tous les siens. C’est pourquoi on peut voir, le jour, le Soleil seul au firmament, tandis que la Lune, la nuit, est entourée de sa nombreuse progéniture d’étoiles.
« Lorsque le Soleil comprit la trahison de son amie, il s’élança furieux après elle et la poursuite continue encore de nos jours. Parfois, il arrive que le Soleil rattrape la vieille coquine de Lune et commence à la dévorer. Alors, les villageois, effrayés à l’idée que le Soleil réussisse à accomplir sa vengeance et quitte le monde des hommes, le privant ainsi de sa chaleur et de sa lumière, crient en frappant sur des calebasses : « Lâche-la, lâche-la. »
« Et le Soleil, impressionné par le bruit, renonce, mais pour un temps seulement, à sa vengeance. »
Et voilà comment l’éclipse est expliquée avec humour…
Si vous avez des questions à poser sur (pas sur l’éclipse quand même :)), vous pouvez m’envoyer un message, ci-dessous. Vous pouvez aussi commenter à loisir, ci-dessous. Je vous répondrai avec plaisir.
Vous pouvez partager aussi l’article notamment au moyen de l’une des trois icônes de réseaux sociaux ci-après ou ci-dessus, si vous le souhaitez, et je vous en remercie par avance.
Cotonou, le 21 septembre 2017
Elvire VIGNON, Avocate honoraire, Arbitre et Médiatrice